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En 2024, pour la troisième année consécutive, la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique accorde plus d’un million d’euros à des chercheurs en cancérologie, essentiellement de la région nantaise, dont trois équipes reconnues au plan national pour leur excellence. Un montant conséquent attribué grâce à la générosité des donateurs.

La Journée mondiale contre le cancer se tient chaque 4 février. A cette occasion, la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique souhaite apporter un coup de projecteur sur le financement de la recherche médicale.

Le cancer est la première cause de mortalité en France. Pour le faire reculer, il est indispensable de donner des moyens financiers aux chercheurs pour qu’ils développent leurs projets ; des projets qui sont synonyme d’espoir, de nouvelles chances de traitement pour de très nombreux patients.

Aussi, la Ligue utilise en priorité ses ressources financières pour soutenir la recherche. Au plan national, elle est le premier financeur associatif indépendant de la recherche en cancérologie. Chaque année, elle lui consacre en moyenne 37 millions d’euros.

En Loire-Atlantique, la Ligue s’inscrit dans la même dynamique. Elle accorde près de la moitié de ses ressources à la recherche. Elle est ainsi le premier financeur de la recherche en cancérologie du Grand Ouest.

Marie-Christine Larive, présidente de la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique : « En tant que présidente et malade, c’est une grande satisfaction d’accorder plus d’un million d’euros à la recherche en cancérologie. Cet argent est indispensable pour que la connaissance sur la maladie avance, que de nouvelles thérapies émergent, que le niveau de soin progresse et que – in fine – la qualité de vie des patients après les traitements s’améliore en réduisant les effets secondaires, les séquelles, les récidives… »

En 2024, la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique verse plus d’un million d’euros (1 096 736 €) aux chercheurs :

  • 252 769 euros pour soutenir les jeunes chercheurs nantais (doctorants, post-doctorants) ;
  • 345 000 euros pour accompagner trois équipes nantaises « labellisées » au plan national car reconnues pour leur excellence ;
  • 220 000 euros destiné à 18 équipes du Grand Ouest travaillant sur des projets d’émergence ;
  • 120 500 euros pour un programme de recherche nationale « douleurs et cancer » ;
  • 88 467 euros pour le programme de recherche nationale « Enfants, adolescents et cancer » ;
  • 70 000 euros pour l’achat de deux équipements de recherche (1 colorateur et 1 robot pipeteur).

En savoir plus sur :

De gauche à droite : Sophie Barillé, chercheuse ; Sophie Poiroux, directrice de la Ligue ; Philippe Juin, directeur du centre de recherche en cancérologie Nantes-Angers ; Marie-Christine Larive, présidente de la Ligue ; Françoise Redini, vice-présidente de la Ligue et chercheuse.

La nouvelle équipe labellisée travaille sur les cancers du sein « triple négatif »

Une troisième équipe nantaise vient d’obtenir la labellisation de la Ligue nationale contre le cancer en raison de la qualité de ses travaux. Cette équipe, menée par Philippe Juin, directeur du centre de recherche en cancérologie et immunologie intégrée Nantes-Angers, travaille sur les cancers du sein les plus agressifs dits « triple négatif ».

Philippe Juin :  » Cette labellisation est une marque de reconnaissance nationale et nous sommes très honorés par le soutien financier de la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique. Cet engagement sur 5 ans nous libère du temps pour nous consacrer pleinement à nos travaux de recherche ».

Son équipe se constitue d’une trentaine de personnes (un tiers de chercheurs, un tiers de techniciens, un tiers de doctorants et post-doctorants) associés à une équipe médicale oncologique, des biologistes, des enseignants chercheurs.

Sophie Barillé, est l’une des chercheuses : « Nous nous appliquons à comprendre comment les cellules cancéreuses parviennent à résister et à survivre aux traitements administrés. En cas « d’agression », les cellules « normales » s’auto-détruisent, pas les cellules cancéreuses. Comment échappent-elles au contrôle immunitaire ? Quel est l’impact de la protéine MCL-1 dans ce processus ? »

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